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Publié le par gringo mà

Cet article aurait du être en ligne la semaine dernière, mais un léger vent de panique ayant soufflé lors de notre passage en ville, il aura subit un certain contre temps. Dans un souci d’impartialité et de totale transparence, nous le faisons passer quand même. Veuillez noter au passage le courage des rédacteurs…

 

Dimanche 16 janvier donc : Voici une semaine que nous avons réintégré notre hutte de chasseur – cueilleur. Après quelques jours de remise à niveau, nous profitons de la douce quiétude du bout du monde pour reprendre les bonnes vieilles habitudes : les enfants ont repris l’école avec plus ou moins d’entrain, le feu tourne en continu dans le poêle la marmite de confiture chauffe doucement et je coupe du bois… Tout semble normal pour une fois, mais vous savez qu’avec nous, il ne faut pas se fier aux apparences… l’endroit est plein de bêtes sauvages qui n’attendent qu’un instant d’inattention de notre part pour nous agresser violement. Tient, pas plus tard que mercredi dernier, je me suis fait charger par une mouffette ! Violent l’animal ! Si je lui rends facilement 70 Kg sur la balance, j’ai préféré éviter l’affrontement, on ne sait jamais avec ces bêtes la, il parait qu’elles possèdent une redoutable arme secrète. Bien qu’après six jours de voyage, mes chaussures sont aussi à classer dans la catégorie « armes bactériologiques de destruction massive ». Je ne vais pas commencer à décimer la faune locale, il y a déjà fort à faire à la maison. Même notre plus fidèle compagnon est pris d’une frénésie soudaine et agite sa queue d’étrange façon en faisant le pied de grue devant la porte, dans l’espoir de pouvoir s’immiscer subrepticement pour goûter à cette nouvelle chose étrange qui déambule dans la cabane. Mais le chaton de 2 mois ne s’émeut guère de notre Toto (inter)national. Apres avoir vécu l’ensemble de sa maigre existence au milieu d’une meute de roquets bas du cul, il profite des brefs moments de rencontre pour essayer de se blottir au creux des pattes du toutou qui lui, aimerai bien le caler au fond de son estomac…

 

apparences et calme relatif...

 

  Avant d’en arriver là, il a fallu remettre les choses en ordres mais à notre retour, quelques surprises nous attendaient… il est regrettable de rentrer avec 2 Kg de viande de porc pour découvrir, oh surprise ! qu’il n’y a pas d’électricité et par conséquent, pas de frigo… alors mince, on vient de rentrer, il n’est pas prévu de redescendre en ville avant une semaine et déjà il faut aller courir les bureaux pour espérer que quelqu’un veuille bien se déplacer avant l’année prochaine… Tout ça pour ça. J’en profite au passage pour démolir un raccord de la cuve. Si je déverse mes 1200 L dans le chemin, au moins, cela fait toujours une raison supplémentaire d’aller en ville. Pour un premier jour, j’ai mon compte et je me doute que le lendemain ne sera guère plus reposant. Effectivement, le fait que je n’ai pas payé la dernière facture (forcement, nous n’étions pas là…) n’a rien à voir avec le fait que nous soyons coupé. C’est regrettable parce que du coup, il va falloir que les services techniques d’urgence se déplacent pour rechercher la cause de la défaillance. On peut déjà préparer les bougies. Si cela n’avance pas de ce coté, j’ai quand même mes raccords et je vais pouvoir rebrancher l’eau, au moins j’ai le sentiment de ne pas être descendu en ville pour rien. Chose qui me console d’autant plus que, à peine rentré, Marie me rappelle de vérifier, puisque ce n’est pas le disjoncteur ni le compteur, si ce ne serait pas le boîtier d’alimentation sur le poteau du voisin qui aurait sauté. Il est a préciser que les gars de l’électricité l’ont laissé ouvert spécialement pour nous, au cas ou… oui au moins je ne suis pas descendu pour rien. Allez, restons optimiste : je vais nettoyer la cuve, remettre l’eau et on va pouvoir prendre une bonne douche chaude ! Encore une fois, c’est sans compter sur la soudure de la douche qui lâche, le réservoir de la pompe qui est percé ni sur l’huile qui manque ce qui provoque l’arrêt intempestif de l’engin… sauf que je ne dors pas à côté et que ce sont autant d’aller retours entre la source et la cuve et la cuve et la maison dont je me passerai. Alors entre les désamorçages et autres petites réparations, on n’est pas prêt de la prendre la douche… il vaut mieux ne pas remiser la bassine tout de suite. Pendant ce temps, Marie vide les sacs… finalement je suis mieux dehors. Certaines activités ne se partagent pas… c’est mieux pour la paix des ménages. D’autant que les enfants étalent à mesure leurs legos et autres puzzles…

 

 Pas trop yin et un peu yang…

 

 Les adeptes du feng-shui vous le diront : l’agencement et la dispositions des éléments qui meublent votre intérieurs doivent être pensés pour trouver un bon équilibre entre les différentes forces afin que les vibrations émises par votre foyer soient source de joie et d’harmonie… ok ? Vous suivez ? Bon on s’en fout un peu mais on va dire que c’est un prétexte pour arracher les clous plantés dans le mur, refaire un poil de peinture et poser ce qui pourrait s’apparenter à de vrais rangements. Objectif cuisine, le reste plus tard. Il faut dire que, entre les enfants qui harcèlent le chat qui lui-même fait un peu n’importe quoi, il y a de drôles de vibrations par ici… du genre de celles qu’on trouve sous le chapiteau d’un certain monsieur Zavatta… Une fois la maison rangée, repeinte, la douche réparée et la viande réfrigérée, nous sommes enfin prêt pour affronter cette semaine qui s’annonce chargée. Outre l’école qui reprend avec, il faut le reconnaître, un léger manque de motivation, il faut préparer la rencontre avec nos différents hypothétiques partenaires potentiels… il faut aussi rencontrer la présidente de l’alliance française, aller voir l’ami Guillermo dont l’aide nous a été précieuse et qui pourrait également être de bon conseil pour la suite, sans oublier de demander d’autres devis pour du matériel… et encore j’en passe. Alors soit on se démultiplie, soit on se réparti les taches, toujours est-il qu’il faudra faire deux journées en une. Nous n’avons pas encore essayé la méditation et je pense me mettre au tai-chi… à moins que je n’aille couper du bois.

 

L’image de la semaine !

 

 Malgré le manque de fraîcheur des informations relatées ci-dessus, nos techniciens ont quand même souhaité signaler LE fait marquant de cette semaine qui fut bien pauvre en événements ci ce n’est faire l’école, faire des tas de bois et faire du feu…). Je ne reviendrais pas tout de suite sur nos différentes entrevues avec les uns et les autres, j’attends que cela se décante un peu. Non la seule chose à retenir cette semaine donc est le fait que nous avons ENFIN (ouf !) changé de voiture. Nous voilà avec un vrai 4x4, un vieux land cruiser 1983. Voilà, c’est terminé pour cette semaine, vous être donc autorisés à quitter la pièce pour aller jouer dans la cour, sauf Loulou qui est puni et qui doit effacer le tableau.

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V
<br /> Aventures rocambolesques et compte rendu à mourir de rire!!!! Comment fais tu pour prendre tout ça avec autant de philosophie??<br /> <br /> Grosses bises de ta grande cousine!<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Poule, tu me fais trop rire ! Si d'aventure tu ne sais pas quoi faire de tes soirées, lance toi dans l'écriture.Ca devrait marcher !<br /> confitures de quoi ?<br /> Bon courage à tous les deux !<br /> <br /> <br />
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